luce in the sky: 2009

Cest tout à fait fortuitement , en recherchant des vidéos récentes de HUONG THANH ( dont j'ai précédemment parlé ) que j'ai découvert avec bonheur , MIEKO MIYAZAKI , virtuose du Koto . C'était lors d'un concert au musé Guimet à Paris le 6 mars dernier où elle interprétait le célèbre LONDON NO AME du non moins célèbre compositeur japonais MIYAGI MICHIO ... une petite merveille à mon ( mes) sens dont je vous laisse juger par vous même .

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Le Koto est un instrument traditionnel japonais importé de Chine au 8e siècle. Cet instrument était à l'origineutilisé à la cour impériale. Par la suite, il fut joué par les moines bouddhistes, et finalment, par la population. La plus ancienne des pièces pour koto existante fut composée au milieu du 17e siècle. Cette époque étonnamment récente s'explique par le fait que tous les joueurs de Koto antériurs à cette période étaient traditionnellement des instrumentistes aveugles. Il n'y avait donc aucune nécéssité de notation musicale. La période d'isolation nationale du Japon fut de bon argure pour le Koto, au 18e et 19e siècle, il acquit dans la musique japonaise une importance comparable à celle du Piano dans la musique occidentale. A la suite de la réouverture du Japon à l'occident en 1854, l'influence de la musique occidentale a dynamisé le Koto jusqu'à nos jour, par les amé:riorations faites sur l'instrument et les ouevres composées pour lui.

Le Koto est formé de 13 cordes en soie ( en synthétique de nos jours ) tendues au travers d'une caisse de résonance en bois ( Paulownia ). L'instrument est accordé en glissant des chevalets mobiles, appelés " ji ", sous chacune des cordes. Le Koto est joué avec des plectres, applés " tsume ", placés sur le pouce, l'index et le majeur de la main droite.
source

La voici , toujours lors du même concert en compagnie de GUO GAN , virtuose du ErHu ( violon chinois) et HUONG THANH qui interprète là une chanson chinoise traditionnelle .

sites : HUONG THANH
MIEKO MIYAZAKI
GUO GAN

Photographie Luca Frontini

J'ai découvert (avec bonheur ) Winter family il y a quelques mois au détour des concerts à emporter de la blogothèque .
Le double album (un noir et un blanc) est publié chez Sub rosa, auberge musicale ( belge ) très expérimentale .
Comme il m'est difficile d'expliquer les sensations épidermiques que provoque en moi l'écoute de des albums , je vous laisse le soin de les expérimenter par vous-même .

Voici cependant quelques extraits d'un article les concernants glané sur le site indiepoprock.net et publié à l'occasion de la sortie de leur album :
[...]Xavier Klaine et Ruth Rosenthal se sont rencontrés à Jaffa en Israël. De cette situation naît après quelques échanges musicaux, Winter Family, présenté comme un "duo de textes parlés et de musique" ("a duet of spokentexts & music").Alors que le français développe autour de lignes de piano, minimales et répétitives, ou de nappes d’orgue, un univers au sombre romantisme, la jeune israélienne récite ses textes/poèmes d’une voix grave, habitée d’une rare profondeur, comme marquée par la vie, l’histoire… Troublante musicalité des mots, qui nous saisit d’émotion même si l'on n'en perçoit pas pour autant toutes les nuances, les sens, les jeux.
La pertinence de cette écriture séduit, maniant la noirceur et l’ironie avec art et sensibilité. Images fortes ou symboliques, on se sent comme happé par les sentiments qui se propagent à l’écoute ces créations. L’utilisation parfois de l’hébreu accentue encore un peu plus cet effet d’intemporalité, une magie de l’écriture qui mène à l’envoûtement… total.[...]

site officiel
MySpace
Label Sub rosa

Show of Winter Family with guests friends Olivier Robert, cymbals (Women&Children)and Fabien Lehalle, bass (Epsilon Project)
an ali_fib gigs show, sept 2007
shot by benoit lesieux & cyril charlot
edited by cyril charlot